![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
|
Le 25 février 2005 j'ai commencé
une grève de la faim pour exprimer à la fois mon désespoir
d'être depuis plus de deux ans privé de ma capacité
de travail et ma détermination à exercer une profession qui
est l'axe fondamental de ma vie.
Je suis victime d'une erreur judiciaire dont les conséquences
ont fait basculer ma vie ; Mon innocence est établie par des preuves matérielles incontestables: j'étais en effet à l'étranger, exerçant ma profession de médecin en Afrique du Sud puis en Turquie, aux dates précises auxquelles les vols ont été commis à Milan, ce qui résulte, sans contestation possible, des dates certaines figurant sur les visas d'entrée et de sortie de ces territoires apposés sur mon passeport
C'est donc bien les conséquences de l'erreur judiciaire dont j'ai été victime qui m'a contraint, pour pouvoir continuer d'exercer la médecine , à utiliser l'identité d'un tiers. Et c'est dans ce contexte que j'ai effectivement dû me résoudre, à mon grand regret, à effectuer une fausse déclaration à l'Ordre des Médecins lors des formalités indispensables à mon inscription.
Cependant ce qui devait bien sûr arriver tôt ou tard arriva et je fis l'objet d'une procédure d'extradition. Je crois pouvoir affirmer que si les autorités françaises ont refusé mon extradition, c'est en tenant compte d'une part des preuves factuelles de mon innocence, et d'autre part de la façon irréprochable dont je crois avoir exercé la médecine en France durant près d'une décennie, sous une identité d'emprunt. Enfin libéré du poids d'avoir eu à cacher mon nom, j'ai donc sollicité une inscription au tableau du Conseil Départemental de l'Ordre de Paris, en janvier 2003. Malheureusement, l'Ordre National a alors pris l'initiative de porter plainte contre moi, ce qui a conduit le Conseil Départemental à refuser mon inscription" au vu de la procédure en cours ". Cette" procédure en cours" a abouti, à une décision de non-lieu définitivement confirmée par la Cour d'Appel de Paris. J'espérais donc que cet élément nouveau et favorable conduirait à mon inscription au tableau du Conseil Départemental de Paris.
Ce recours a de nouveau été rejeté le 11 mai Même si je pense avoir, tout au long de mon existence, respecté très profondément les valeurs et la déontologie médicale, je reconnais néanmoins et regrette avoir commis une faute, dans les circonstances particulières ci-dessus rappelées qui, si elles ne l'effacent sans doute pas, en tout cas l'expliquent.
Est-il juste aujourd'hui, de prolonger indéfiniment mon interdiction d'exercice au seul motif de cette faute unique, ancienne et circonstanciée, alors qu'il ne m'a jamais été reproché la moindre négligence, maltraitance, ou faute sur le plan médical ?
|
|
![]() |
|
![]() |